La Réorganisation du F.A.P
(Financement Aux Particuliers)
Mise en coupe réglée du réseau des agences Commerciales : suite et problablement pas fin - Episode Agence de Toulon...
Notre tract de septembre 2002 destiné aux salariés du réseau d'agences commerciales FAP relatant la décision de l'Inspection du Travail...
Du nouveau... Lors de la réunion du C.E de ce jeudi 29 août, notre D.R.'H' a fait le point sur un aspect intéressant de ce dossier...
Une petite réflexion sur ce fameux projet de restructuration du F.A.P....
Pour une fois, la Direction n'a pas attendu trop longtemps pour nous gratifier de sa réponse, à notre courrier.
Notre télécopie envoyée aux salariés de toutes les Directions Régionales, suite au Comité d'Entreprise exceptionnel du 27 mai 2002, concernant la réorganisation du F.A.P.
Notre télécopie envoyée aux salariés de toutes les Directions Régionales, avec une copie de l'article paru dans le quotidien "La Tribune" de ce même jour, concernant la réorganisation du F.A.P.
Notre courrier à Jean-François Vilain, P.D.G de Franfinance, concernant la réorganisation du F.A.P.
Franfinance : des fermetures de l'Atlantique à l'Oural...
Le dépeçage du réseau FAP, entamé avec l'agence de Pontoise, continue.
Lors du dernier CE, la Direction de Franfinance nous a présenté son "projet" de fermeture de l'agence FAP de Toulon. Le terme projet étant une simple précaution juridique de la part de la Direction, car le vote négatif de la majorité des élus du CE ne changera rien.
La Direction du FAP entend bien, inexorablement, faire place nette d'un certain nombre d'agences.
Dans les explications avancées, la vétuseté des locaux de l'agence de Toulon n'est que la redite d'un argument déjà usité pour Pontoise. On voit où ce genre de cheminement spécieux peut amener - il suffit à notre chère Direction de se prévaloir de sa propre turpitude, en l'occurrence non entretien des locaux - pour décréter une fermeture.
Quand le bâtiment ne vas pas, rien ne va...
Autre argument, non moins consternant, le fait que l'agence de Toulon soit située entre Nice et Marseille. Quelle découverte ! Décidément, la géographie est têtue, un point est toujours situé entre deux autres points. Ce qui laisse de la marge à la volonté de fermeture de la Direction de Franfinance...
De l'Atlantique à l'Oural.
Notre D.R.'H', Bruno GERIN-ROZE, lors de la réunion du C.E de ce jeudi 29 août, nous a confirmé ce que nous savions déjà.
En effet, en répondant à une question de la C.F.T.C notre D.R.'H' a reconnu que, concernant le licenciement d'un salarié protégé, suite à la réorganisation du F.A.P, l'Inspection du Travail avait refusé ce licenciement, en indiquant qu'elle estimait que ce licenciement ne présentait pas de caractère économique.
Voilà qui est intéressant. Alors on peut se poser la question suivante : "Si le licenciement d'un salarié protégé suite à la réorganisation du F.A.P ne présente pas de caractère économique, qu'en est-il du licenciement des salariés non protégés à ce titre ?"
Nous vous laissons la réponse à cette devinette...
Notre D.R.'H', Bruno GERIN-ROZE, s'est improvisé juge constitutionnaliste en remaniant à sa sauce les motifs légitimes de licenciement économique.
Après vérification de notre part, il apparaît que toute personnalité imminente que soit notre D.R.'H', personne ne l'avait nommé comme sage.
Aussi fumante que fût sa démonstration, destinée à jetter un nuage de fumée pour valider ses licenciements, la C.F.T.C sut le rapeller à la lettre et à l'esprit de la loi.
Qu'à celà ne tienne, pauvres béotiens que nous sommes, nous n'avions bien évidemment rien compris.
Alors comment cette différence de vues sera-t-elle tranchée ? Notre D.R.'H' entrera-t-il au 2 rue de Montpensier ?
L'Inspection du Travail le suivra-t-elle en autorisant, dans le cadre de la procédure des licenciements économiques entraînées par la réorganisation du F.A.P, le licenciement d'un salarié protégé ? A voir ...
Dans la négative, celà constituerait, une fois de plus, une remise en cause des certitudes bien ancrées de notre D.R.'H'.
Saura-t-on en tirer les conclusions ?
La réponse de notre P.D.G, Jean-François VILAIN,
Messieurs,
Dans votre courrier du 21 mai 2002, vous attirez mon attention sur le projet de modification de l'organisation des équipes de Direction du FAP qui vous a été présenté aux CE du 11 avril et du 16 mai 2002.
D'un point de vue global, sur ce dossier, je tiens à vous préciser que j'ai été particulièrement surpris d'apprendre que certains salariés concernés puissent ne pas accepter le poste qui leur sera proposé.
Concernant les secrétaires de DR, le poste proposé est de même équivalence (en termes de compétences, de coefficient hiérarchique et de salaire), dans la même ville, et pour certaines dans le bureau d'à côté.
Nous avons la chance chez Franfinance de pouvoir proposer des postes intéressants. C'est pourquoi nous avons privilégié les mesures qui concernaient le reclassement plutôt que le licenciement.
C'est dans ce sens que Monsieur GERIN-ROZE a précisé lors du dernier Comité d'Entreprise que toutes les formations nécessaires seront faites.
Ce poste d'attaché commerciale sédentaire, qui sera proposé aux secrétaires de DR, est connu chez Franfinance (il y en a plus d'une centaine) et sa description est, comme vous le saviez, accessible directement dans le référentiel des métiers disponible sur l'intranet DRH, sachant que par ailleurs ces définitions de fonctions vous ont été remises au CE.
Je pense qu'il convient de tout faire pour sauvegarder l'emploi chez Franfinance afin que ces salariés ne se retrouvent pas en situation de précarité. En conséquence, je ne vois pas en quoi il faudrait "bonifier" l'indemnité de licenciement pour la rendre plus attractive.
Enfin, concernant la cellule de reclassement, un dossier complet décrivant ce dispositif vous a été remis. Il a été envoyé plusieurs jours avant la tenue du Comité d'Entreprise où était inscrit à l'ordre du jour l'examen des mesures d'accompagnement en cas de licenciement économique. Aucune question n'a été posée en séance sur ce sujet qui n'a pas semblé inquiéter les membres du Comité d'Etreprise. Je vous renvoi donc à ce document
J'espère que ces précisions vous donneront quelques éclaircissements sur ce dossier et que vous saurez les diffuser aussi largement que le courrier que vous m'avez adressé l'a été.
Je vous prie d'agréer, Messieurs, l'expression de mes sentiments distingués.
Notre télécopie envoyée aux salariés de toutes les Directions Régionales, suite au Comité d'Entreprise exceptionnel du 27 mai 2002, concernant la réorganisation du F.A.P.
Objet : Restructuration DRs
Lors du C.E exceptionnel qui s'est tenu ce jour, la Diredction n'a pas jugé utile de répondre aux questions que nous nous posons tous. Les salarié(e)s concerné(e)s seront reçu(e)s individuellement par la D.R.H. A cette occasion, ils peuvent se faire accompagner par un représentant du personnel. N'hésitez pas à jouer de cette option.
Une fois cet entretien passé, un poste sera proposé avec un délai d'un mois pour répondre.
Nous étudierons toutes les suites y compris juridiques à donner à cette affaire. La défense des intérêts des salarié-e-s est le coeur de notre démarche !
Courage
Notre télécopie envoyée aux salariés de toutes les Directions Régionales, avec une copie de l'article paru dans le quotidien "La Tribune" de ce même jour, concernant la réorganisation du F.A.P.
Objet : Restructuration DRs
Article paru dan La Tribune de ce jour.
Où sont les offres de reclassement que vous êtes censés avoir reçus ?
L'article de La Tribune :
Brèves
Banques
Franfinance ferme trois directions régionales.
Selon nos informations, la filiale de crédit à la consommation de la Société Générale, Franfinance, a décidé de fermer trois directions régionales sur cinq au total, celles de Lyon, Rennes et Marseille. Contactée par La Tribune, la Société Générale a confirmé l'information. Six postes sont ainsi supprimés, ceux des directeurs régionaux et de leurs assistantes. Ces dernier ont d'ores et déjà reçu des offres de reclassement.
Notre courrier à Jean-François Vilain, notre P.D.G, concernant la réorganisation du F.A.P.
Copie : Mme Hélène Colombet, Présidente du C.E,
Mme Chantal Chevillard, Secrétaire du C.E,
Mme Levy-Valencin, Inspecteur du Travail.
M. Le Président,
A la dernière réunion du Comité d'Entreprise de Franfinance, a été évoqué le projet de modification de l'organisation des équipes de Direction du F.A.P (selon votre propre terminologie).
En effet, lors du C.E du mois d'avril 2002, vous nous avez présenté ces mesures comme une simple modification organisationnelle que vous n'avez pas cru bon de motiver par des raisons économiques bien établies. A notre grande surprise, lors du C.E de mai, cet "innocent sujet", par une mystérieuse alchimie, s'est vu transformé en projet de licenciement économique...
Ainsi, un certain nombre de salarié(e)s se verraient proposer de nouveaux postes. Encore faut-il qu'aux termes de la loi de Modernisation Sociale, avant d'envisager un licenciement économique (comme vous le faites), qu'un certain nombre de critères légaux soient respectés dans le cadres des mesures d'accompagnement.
Nous vous prions, Monsieur le Président, d'agréer l'assurance de nos salutations respectueuses.
Le Délégué Syndical
Jocelyn Maine
Elu titulaire C.E
Laurent Graber
En ce mois d'avril, les nouvelles, chez Franfinance, pleuvent comme les balles à Gravelotte. Qu'on en juge : réorganisation du FAP, retour du Risque de Sogelease à la Société Générale.
Le plus gros morceau étant constitué par la réorganisation du FAP. Réorganisation que la Direction Générale devrait nous présenter au prochain C.E, au milieu d'un ordre du jour particulièrement bien chargé, l'examen du Bilan Social étant au menu. Simple changement d'organigramme nous rétorquera sans doute la Direction Générale.
Dans la réalité, c'est une réorganisation structurelle réelle à laquelle nous avons affaire.
Cette réorganisation aurait pour conséquence la disparition de l'implantation locale des Directions Régionales, qui verrait le maillage du territoire recentré sur Paris, avec à sa tête deux Directeurs Régionaux (au lieu de cinq actuellement). L'équipe des Commerciaux Grands Comptes se verrait adjoindre une ligne hiérarchique supplémentaire.
Les justifications de cette opération restent pour nous un peu opaques. Déplacer les meubles dans la salle à manger ne change pas la maçonnerie de la maison. Ainsi, nous attendons avec impatience l'exposé de la Direction. Notre pratique nous fait augurer un déroulé de novlangue chère à Eric Blair (pas Tony).
Le ressoucring, le servicing, la ligne métier, réactivité, optimisation, optimisation du fonctionnement, circuits de décision, veille technologique promettent d'être au rendez-vous.
La tactique est usée jusqu'à la trame : essayer de rendre incompréhensible ce projet pour les représentants du personnel et cacher une absence de stratégie criante par des barbarismes et néologismes du meilleur effet.
Est-ce que tout cela va permettre de résoudre la baisse annoncée de production en crédit classique, qui risque d'obérer les productions à moyen terme dans notre bilan comptable ?
A-t-on réfléchi aux conséquences pour les salariés de ce charivari ?
Le déplacement de certaines délégations en Agence ne risque-t-il pas à terme d'augmenter la surcharge de travail et le stress déjà patents dans le réseau.
La Direction Générale nous traitera sans doute "d'esprits chagrins", et si nous osons émettre des doutes, nous répondra que là n'est pas notre rôle. Ritournelle déjà mille fois entendue.
La C.F.T.C ne confondant pas intérêt personnel et syndicalisme, sera toujours du coté des salariés.